Les vagabondes se réfèrent à la façon dont étaient perçues autrefois les planètes qui, contrairement aux autres astres de la voûte céleste, errent dans le ciel nocturne, se déplaçant de façon indépendante. C’est un récit fait de voyages sans but précis et une chronique amoureuse faite d’histoires distinctes et d’expériences heureuses et malheureuses, une exploration du continent des sentiments. Dans une chambre, une voiture ou un bus, sur une route ou sur l’eau, entre 1989 et 2019, ce corpus forme un journal de vie et d’errance où l’on passe du Portugal au Chili par des portes dérobées, sans toujours savoir où l’on en est.
extrait de l’exposition « Vagabondes », présentée
- à la Maison du Portugal, Cité universitaire internationale de Paris en novembre-décembre 2018
- au Pavillon Carré de Baudouin, Paris, en mai-juin 2016 dans l’exposition sur les 30 ans du bar Floréal.